Je ne remixe pas
Je ne suis pas vintage
Je ne fais pas du neuf
Avec des vieux
Je reprends les classiques
Je reformule le message
Pour en faire une phrase
Il est temps d’arrêter de surfer
Pour créer une vague
Tout est là
Tout est là
Tout est là
Tout est là sans
Tout est là sans
Etre là
Qui suis-je ?
Qui suis-je ?
Je ne suis personne
Et toi,
Tu suis quelqu’un, toi ?
Je ne suis personne
Mais tout seul devant
J’interpelle
Les galaxies
Je regarde mes rêves
Et mes amis
Les maîtresses et les amants
De mes amis
Droit dans les cieux
Il est temps d’arrêter de surfer
Pour créer une vague
L’amour est une gare abandonnée, non desservie
Tout va bien
L’enfer est à notre porte
Tout va bien
Un monde est mort
Tout va bien
Le suivant peine a émerger
Tout va bien
La confusion est générale
Tout va bien
Tout le monde désespère d’arriver
A passer la frontière
J’ai cru qu’on était arrêté
En pleine campagne
Mais c’est une gare
C’est cette gare
Dans les ténèbres
De la nuit
Je m’engage
Je montre l’exemple
Je m’enfuis
Je lâche les brides le mors
Et les chiens
Je libère mes démons
Ils me protégeront
Contre l’absence de coeur
Le manque d’Humanité
Et le poison de la résignation
Au grand jour, endormi
J’étais mon propre ennemi
En pleine nuit, éveillé
Je suis à présent mon allié
Car, mon ami, il y a pire
Que de ne rien faire, ne rien dire
Il y a qu’aujourd’hui les mots font rire
Quand ils sont sensés
Faire réfléchir
Il est temps d’arrêter de surfer
Pour créer une vague
L’Histoire me dicte
Et se poursuit
La magie est entrée avec moi dans la nuit
Et la raison l’a suivie
Je plains ceux restés dans le train
A admirer les lumières artificielles
Du monde ancien
Leur voyage sans retour a commencé
Je ne pourrais rien y changer
Tout espoir de guérison est illusoire,
Infondé
De ce côté
Oui Mais…
Dans les ténèbres j’ai retrouvé
La mémoire La vérité
La grâce et la beauté
L’amour c’est avoir le courage d’abandonner
Une manière de penser
Je suis un amoureux un résistant
C’est ainsi que j’ai fui
Je suis innocent et
J’ai choisi la Vie
Cela s’appelle l’aurore
Cela s’appelle
La Fin de La Nuit
Qui suis-je ?
Qui suis-je ?
Je ne suis personne
Et toi ?
Tu suis quelqu’un, toi ?
Wilfried Salomé / Photo Frederi Leotard
Bonjour,
« Je ne suis personne
Et toi ?
Tu suis quelqu’un, toi ? »
« Je ne suis personne, émoi, je suis mon Coeur ».
La gare n’est pas totalement déserte et surtout pas abandonnée par l’Âmour de l’Humanité.
Eh oui, malgré les malgré, des Êtres Âimants, Bienveillants et Libres Pensants…. existent et se façonnent par l’améliorer afin de contribuer, par leur propre changement à essayer d’améliorer ce qui peut l’être….
Nous sommes probablement très, très nombreux dans le monde !
Merci infiniment pour la substance de vos mots, parfaitement remplis d’Être et de Sensibilité criante de Lumière Intérieure.